Une bonne pratique sur Répert'eau : Mise en valeur de l’eau et de l’agriculture du bassin de captage en eau potable de la municipalité de Sainte-Luce [Terre-Eau Inc]
Une bonne pratique ajoutée au Répert'eau le jeudi 30 juin 2016
Informations générales
Intervenant régional
Municipalité de Sainte-LuceEn résumé
La municipalité de Ste-Luce s’approvisionne en eau potable au moyen d’une série de drains collecteurs. Le bassin d’alimentation de ces puits couvre une superficie de 216 ha dont près de 75 % sont utilisés par l’agriculture. Malgré l’application des mesures de protection réglementaires, les données collectées dans les piézomètres d’alerte ont révélé d’inquiétants pics de concentration en nitrite-nitrate.
En 2013, la municipalité adoptait une résolution pour mettre en œuvre un plan d’intervention. La vision initiale consistait à améliorer la couverture végétale du bassin versant de la captation d’eau municipale afin de favoriser la réduction des sources potentielles de contamination de l’eau potable tout en maintenant les activités agricoles vivantes. Dans les faits, les interventions vont encore plus loin.
En images
Objectifs
Un premier diagnostic d’intervention réalisé en 2013 permettait de mieux cibler la problématique en faisant l’inventaire des risques de lessivage de l’azote. Cette première étape a aussi permis de définir les principaux axes d’intervention du plan d’action.
Parallèlement, les ententes de collaboration se mettaient en place. Les entreprises agricoles ont été reconnues en approche collective par le MAPAQ dans le cadre de son programme prime-vert. Différentes aides financières ont aussi été obtenues : Programme PAAR du MAPAQ et mise en valeur de la biodiversité en milieu agricole de la FFQ. D’autres collaborations se sont tissées notamment avec l’OBVNEBSL, les agronomes du secteur et avec Terre-Eau Inc. pour des activités de recherche appliquées.
Cette bonne collaboration entre les entreprises agricoles et la municipalité a permis de mettre en œuvre un plan d’action global qui intègre quatre axes d’interventions suivants :
L’acquisition de connaissances spécifiques pour mettre en œuvre le plan d’action : projet de recherches, essais aux champs, diagnostic agronomiques (sols, drainages, pesticides, suivi de la fertilisation), inventaire de biodiversité, suivi d’indicateurs du risque de lessivage de l’azote, etc.
La mise en œuvre d’un plan de couverture végétale : maintien et amélioration des superficies en prairies, implantation de cultures intercalaires comme piège à nitrate, plantations de haies brise-vent (plus de 5km) et d’îlots boisés favorables à la faune, bassin de rétention favorables à l’eau, l’agriculture et la biodiversité.
L’adaptation des pratiques agricoles et résidentielles : amélioration de la santé des sols (chaulage, amendement organiques), services-conseils techniques (fertilisation, pâturages, prairies, rotations, etc.).
La mise en œuvre concertée du plan d’action : partenariat techniques (entreprises agricoles, agronomes, club conseil en agroenvironnements, OBVNEBSL), partenariat de recherche (un étudiant à la maitrise), partenariats financiers (MAPAQ, FFQ, Réseau agri-conseil), rencontres de concertation.
En 2015, le projet est toujours actif et les réalisations vont bon train.
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